
DEPART DE MARY TEUW NIANE : « Nous saluons le travail abattu par le professeur Niane « selon le professeur Malick Fall du SAES
Après la publication de la liste du gouvernement de Macky Sall, nous avons interpellé le professeur Malick Fall du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) sur ce départ qui a surpris plus d’un sénégalais. A ce propos il salue l’immense travail abbattu par le professeur Mary Teuw Niane dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il espéré que la continuité sera assurée et que le nouveau mnistre Cheikhou omar Hanne sera jugé à l’épreuve des faits avec toutefois des préjugés favorables.
« Depuis 3 ans , on a remarqué une stabilité du front social dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche « a déclaré le secrétaire général du Saes ce mardi 09 avril 2019 à Dakar. Il réagissait après la publication de la liste du nouveau gouvernement sénégalais .Selon lui le professeur Niane depuis 6 ans et demi , s’est évertuer à appliquer les conclusions des assises de l’enseignement supérieur malgré la resistance de certains « conservateurs « allergiques à de vrais réformes nécessaires pour le développement du secteur. Pour M. Fall , l’ancien ministre de l’enseignement supérieur a imprimé son style à la tete de son département en priviliegeant le dialogue , le consensus autour des questions essentielles Il ne doute pas que tous ces chantiers ouverts seront terminés dans la logique de la continuité de l’Etat.Il lance un appel aux autorités de ce pays pour qu’elles mettent l’accent sur la recherche car le Sénégal dispose de grands chercheurs qui ont prouvé à la face du monde qu’il est possible d’atteindre des résultats avec des moyens adéquats.Le secretaire général rappelle que le theme du prochain congrés du Saes sera consacré au financement de la recherche
“En ce qui concerne, le ministre Cheikh Oumar Hanne, renchérit-il, c’est dans les prérogatives du chef de Etat de choisir ses ministres mais néanmoins il l’interpelle sur l’application des accords déjà signés surtout sur la lancinante question de gestion des Universités qui par faute de décrets non appliqués versent dans l’illégalité depuis 2015