AGRICULTURE : » MATAM PEUT BEL ET BIEN ETRE LA CALIFORNIE DU SENEGAL » SELON HAROUNA DEMBA SECK RESPONSABLE POLITIQUE

par ibrahima dia
L’économie de la région de Matam dépend encore du secteur primaire, de l’agriculture en particulier qui mobilise plus de 70 % de la population. Cependant malgré son fort potentiel hydrique et terres arables , le chemin qui reste à parcourir est encore loin. A ce propos , nous avons interpellé M. Harouna Demba Seck responsable politique de la localité , il affirme avec conviction que Matam peut faire des grandes enjambées dans ce domaine .
» Matam peut bel et bien devenir la Californie du Sénégal sur le plan agricole » a déclaré Monsieur Harouna Demba Seck responsable politique à Matam . Interpellé sur cette » bizarrerie » M. Seck rappelle que lors du conseil interministériel de Mars 2013 , il a pris la parole au nom des jeunes de sa commune devant le président Macky Sall pour affirmer que Matam a pour vocation de devenir le grenier du Sénégal , ce que le chef de l’État a du apprécier .Il pense que toutes les conditions sont réunies à savoir l’eau , les terres arables, et récemment la découverte de gisements de phosphates à Ndendory et à Thilogne qui feront de notre région une grande productrice d’engrais et de produits dérivés . Il se rappelle cette célébré phrase du ministre et honorable député Abdourahim Agne, illustre fils du terroir qui affirmait avec conviction que le Fouta peut représenter une puissance agricole comme la Californie . » Il ne croyait pas si bien dire » a t- souligné .M. Seck suggéré des stratégies innovantes car il ne peut pas comprendre que des pays aussi lointains de l’Europe comme le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda entre autres puissent exporter leurs produis horticoles alors que nous , nous sommes proches , à seulement 5 heures de vol de Paris par exemple . Le responsable souhaite la mise en place d’écoles en horticulture , et assurer aussi des formations en élevage intensif pour permettre à la région d’assurer l’autosuffisance du pays en mouton et éviter les importations qui nous coûtent chères
Pour M. Seck , Bismark disait que l’on subit sa géographie et que l’on fait son histoire et puisque les conditions climatiques sont favorables , il urge de prendre notre destin en main en se rassemblant autour de l’essentiel que pour Matam atteigne le plein emploi et importe de la main d’oeuvre des autres régions. Personne ne doit rater ce train historique
Pour terminer M. Seck lance un appel à la diaspora et à toutes les filles et fils de Matam pour qu’ils participent à la réalisation de cet idéal , diminuer un peu les investissements immobiliers e se lancer dans la production de valeurs ajoutées dans l’agriculture et l’élevage . » La prospérité de Matam est à ce prix » lâche t-il