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Home›Actualités›CLÔTURE DU JUBILE DES 35 ANS DE L’UDAFCD : l’ HISTOIRE DE LA RENCONTRE ENTRE JÉSUS ET LA SAMARITAINE EN EXEMPLE 

CLÔTURE DU JUBILE DES 35 ANS DE L’UDAFCD : l’ HISTOIRE DE LA RENCONTRE ENTRE JÉSUS ET LA SAMARITAINE EN EXEMPLE 

By Admin
2 décembre 2019
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PAR IBRAHIMA DIA

La cité religieuse de Popoguine a abrité la clôture de la célébration des 35 ans du jubilé de l’union diocésaine des associations de féminimes  catholiques  de Dakar .A cet effet une conférence sur le thème ” femmes donne moi à boire ” a été animé par l’abbé Benoit Ndeb Marone vicaire à la paroisse sacré cœur rue  Malenfant

Pour illustrer  le sujet , le paneliste du jour a partagé avec son public l’histoire de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine

” Je vous invite à  reprendre avec vous cet évangile qui raconte la rencontre entre Jésus et la samaritaine pour mieux camper le débat et comprendre au mieux le contexte dans lequel a été tiré le thème de notre enseignement. C’est une histoire particulièrement longue, mais elle nous permet de mettre dans son contexte cet enseignement. Du reste, aussi longue soit l’histoire, elle est toujours agréable à entendre. C’est une page de l’évangile qui ne peut pas ne pas éblouir. C’est tellement beau ce Jésus de l’évangile assis là au bord du puits de Jacob” a déclaré le vicaire de la paroisse sacré cœur à l’occasion de la clôture  du jubilé  des 35 ans de l’union des associations de femmes catholiques du diocèse de Dakar , ce dimanche 30 novembre 2019 à Poponguine . Il poursuit en affirmant qu’ au début à midi Jésus est assis au bord de ce puits et là arrive cette femme dont on ne connait pas le nom. L’évangéliste précise juste ses origines : c’est une samaritaine. Il est midi et cette femme vient au puits de Jacob pour puiser de l’eau. Cela est bien inhabituel par rapport aux habitudes de l’époque et même par rapport aux nôtres. On peut voir nos braves mamans dans nos villages puiser tôt le matin ou bien le soir mais jamais à midi.” La vie, le passé et l’histoire de cette femme, pourrait faire penser que si elle vient à cette heure aussi inhabituelle de la journée (à midi), c’est peut-être parce qu’elle croit ne rencontrer personnes, histoire de fuir les regards ou les paroles blessantes (garouwalé)” a t-il indiqué

Malheureusement, elle n’a pas de chance. Elle trouve Jésus assis au bord du puits. Et comme on le dit bien : « il n’y a pas de hasard en Dieu, il n’ya que des rendez-vous ».

Elle trouve Jésus, et Jésus lui parle : « Femme, donne-moi à boire ? ». Nous pouvons être attentifs à toute la pédagogie et à toute la délicatesse que Jésus met en œuvre pour permettre à cette femme de prendre la parole et progressivement de

s’ouvrir à ce désir qu’elle porte en elle de recevoir l’eau vive, l’eau véritable que Jésus peut lui apporter.

Lorsque Jésus rencontre cette femme, la samaritaine, il a soif ; et à travers cette expérience de la soif, l’inouï de Dieu va surgir comme de l’eau vive.

Cette femme jusque là enfermée dans un passé lourd, cette femme qui fuyait toutes relations, voilà que Jésus lui demande : « donne-moi à boire ». Ainsi commence un dialogue fait de discussion, de malentendus et d’approfondissement au terme desquels Jésus peut révéler sa propre identité. Ce dialogue fait écrouler les barrières et conduit à la découverte de la vérité.

Ce grand dialogue va progressivement faire naître dans le cœur de cette femme le désir de recevoir cette eau vive. Mais pour cela, elle doit faire la vérité de son existence. Et Jésus va l’aider, il va l’aider à se réconcilier avec sa propre histoire pour qu’elle devienne missionnaire du salut.

Et à ce moment précis, elle va laisser ce qu’elle avait de plus précieux sa cruche, car elle a trouvé une autre richesse. Elle oublie même pourquoi elle était partie à ce puits de Jacob.

Venue chercher de l’eau, elle va laisser là sa cruche puisqu’elle  est devenue cette source d’eau vive qu’avait annoncée le Christ pour ses contemporains. Elle court en ville pour entamer à son tour un dialogue avec ses voisins racontant simplement qui lui est arrivé ; elle communique sa propre expérience et provoque une interrogation sur l’identité de la personne rencontrée : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? ».

« Femme, donne-moi à boire ».

Chers femmes catholique, cette parole de Jésus nous rappelle une autre de ces paroles dont témoigne Jean dans son Evangile : « J’ai soif » (Jn 19, 28).

« Femme, donne-moi à boire », nous rappelle aussi l’avertissement du Christ : « Quiconque donnera à boire, ne serait-ce qu’un verre d’eau fraiche à l’un de ces petits qui sont mes frères, ne perdra pas sa récompense » (Mt 10, 42).

« Femme donne-moi à boire ».

Je me permets une approche tripartite de ce thème.

  • Une première partie pour vous parler de la soif de Jésus,
  • Une seconde partie pour parler de la soif de la samaritaine,
  • Une troisième partie pour parler de la soif de notre monde qui vous demande à vous femmes catholique de lui donner à boire.
  1. La soif de Jésus

Saint Jean rapporte : « Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : ‘‘Femme donne-moi à boire’’ ».

Nous pouvons deviner la fatigue du Christ, la chaleur, le nombre de kilomètre parcourut. L’évangéliste précise bien qu’il avait quitté la Judée et là il marque une pause en Samarie, à Sychar. Quelques verset plus haut il précise l’évangéliste : « il fallait qu’il passe par là ». A cette étape, il exprime un besoin bien naturelle. Quand on arrive d’un long voyage, la première des choses qu’on nous présente dans nos foyers : c’est de l’eau. Cela est tellement fort que la pire des choses dont on pourrait priver un humain, c’est l’eau. Dans nos traditions, il est même impensable de détester quelqu’un au point de lui priver de l’eau. Niit’ki loko bañ bañ, xel xalatoul nga téréko ndox. Nonu lañ’ñu yaré.

Cela du fait que pour nous, l’eau est la source de la vie. L’eau est un liquide précieux pour la vie de l’homme. Au commencement, dans le livre de la Genèse « Dieu appela le Continent ‘‘Terre’’ et la masse des eaux ‘‘Mer’’, et Dieu vit que cela était bon » (Gn 1, 10). La vie de l’homme est rythmée par l’eau. Celle-ci occupe une place importante dans l’organisme humain avec un pourcentage bien élevé : au moins 60% du corps humain d’un homme adulte est composé d’eau. L’eau est une nécessité vitale pour tout homme : boire, manger, se laver.

Quand il demande à cette femme : « donne-moi à boire », on peut se dire qu’il fait appelle à la sensibilité de cette femme pour voir si elle ira jusqu’à refuser ce besoin vitale à cet inconnu parce que simplement c’est un Juif.

« Femme, donne-moi à boire » !

Cette requête de Jésus, rend stupéfaite la femme de Samarie surprise d’entendre un « Juif » lui demander à boire (v. 9) ; c’est inconcevable ! Elle connaît le profond fossé qui sépare les Samaritains des Juifs.

Et pourtant, c’est de cette façon que le Christ va surmonter les barrières de l’hostilité qui existait entre les Juifs et les Samaritains et briser les schémas de préjugés contre les femmes. La simple demande de Jésus ouvre un dialogue par lequel Jésus avec grande délicatesse entre dans le monde intérieur d’une personne à qui, selon les schémas sociaux de l’époque, il ne devrait même pas adresser la parole. Mais Jésus le fait! Jésus n’a pas peur. Jésus quand il voit une personne va de l’avant, parce qu’il aime. Il nous aime tous. Il ne s’arrête jamais en face d’une personne pour lui porter préjudice. Jésus la place face à sa condition, sans la juger (c’est important : nous jugeons vite les gens sans connaître le passé et leur histoire ; gawna ci ñun ñu teudj niit ci jiko, wala ci lamou meussa def) mais en faisant en sorte qu’elle se sente objet de considération, qu’elle se sente reconnue, et il suscite en elle le désir d’aller au-delà de la routine quotidienne.

La soif de Jésus était surtout non pas tant soif d’eau, mais soif de rencontrer une âme rendue aride. Jésus avait besoin de rencontrer la Samaritaine pour lui ouvrir le cœur : il lui demande à boire pour mettre en évidence la soif qui était en elle.

« Toi juifs comment peux-tu me demander à moi, une samaritaine, à boire ».

Chers amis, le Christ nous invite à sortir de ces schémas. Parfois il nous arrive de freiner l’élan de notre générosité parce que nous nous fixons des limites, des barrières. Parfois nous fixons des bornes pour notre générosité.

« Femme, donne-moi à boire ».

Dans cette ouverture de Jésus à la Samaritaine, nous trouvons l’invitation à ‘abandonner notre cruche’, nos nombreuses cruches remplie parfois d’esprits de clan, d’ethnies, de groupes fermés, d’exclusion, de petits groupes dans le grand groupe et pourquoi pas même au sein de l’Union Diocésaine des femmes catholiques,

« Toi juifs, comment peux-tu me demander à moi, une samaritaine, à boire ».

Cette réponse de la samaritaine, j’ai envie de dire qu’elle croise une autre soif de Jésus, celle de nous voir dépasser l’intolérance et le fanatisme religieux qui ne milite jamais en faveur d’une bonne cohabitation. Jésus a un cœur si bon, si compatissant, si miséricordieux! La preuve nous est donnée lors de cette rencontre avec la samaritaine. Jésus ne repousse ni ne rejette personne. Lui dont la miséricorde est infinie ne juge pas ; au contraire : il soulage, pardonne, brise les barrières.

  1. La soif de la samaritaine

Cette soif se révèle dans l’interpellation que lui fait Jésus : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jn 4, 10). Nous voyons maintenant que la femme, la samaritaine commence à s’ouvrir petit à petit : elle entre en dialogue avec Jésus ; elle brise petit à petit les barrières non sans manquer de faire

remarquer à Jésus que le puits est profond et qu’il n’a pas de récipient pour puiser de l’eau. Où prendra-t-il cette eau vive ?

Jésus lui répond en faisant le parallèle entre son besoin physique d’eau et sa soif spirituelle : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle » (Jn 4, 13-14). Le dialogue est d’une telle élévation que la femme est prête à recevoir cette eau qui va purifier son regard et la préparer à la connaissance d’elle-même : Si tel est le cas, alors donne-moi de cette eau crie-t-il, comme cela je n’aurais plus a revenir puiser ».

Maintenant qu’elle est fin-prête pour recevoir la source véritable d’eau vive, le Christ va mettre le doigt sur sa véritable soif.

Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari : là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis » (Jn 4, 16-26).

Saint Jean poursuit que : La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? ».

Cette femme de Samarie était venue puiser de l’eau pour elle et toute sa maisonnée. Et en fait, elle va repartir en oubliant sa cruche, car le vrai puits auquel elle a puisé

c’est Jésus lui-même. Jésus est devenu pour elle celui qui répondait à ses questions et qui est devenu le REPERE au cœur de toutes ses fragilités. Le puits de Jacob, même avec sa profondeur, sa source inépuisable, et son histoire de témoin de multiples alliances, est devenu tout petit et sans intérêt pour cette femme qui a trouvé un « autre puits » beaucoup plus profond pour elle, qui est Jésus lui-même.

Chers femmes catholiques, il nous arrive nous aussi de courir vers des sources qui semblent nous satisfaire, mais c’est pour un moment…Comme la Samaritaine, nous courons bien souvent vers des « puits de Jacob » qui, jamais, ne réussiront à étancher nos soifs… Oui il nous arrive bien souvent des moments de faiblesses qui font que nous avons envie d’aller boire à d’autres sources, nañou moytou, ndaxté wolof ndiaye soula mar nan taxé nan pootit sou ndox amé nga rouss.

Oui ces situations aussi difficiles soient-elle gardons les yeux fixés sur Jésus.

La femme de Samarie et Jésus se sont écoutés et compris. De même qu’à l’appel de Jésus, les premiers disciples avaient quitté barque et filets pour le suivre (Mt 4,18 ss.), de même 1a Samaritaine, oubliant ou laissant volontairement sa cruche au bord du puits, court à la ville annoncer la singularité de son expérience : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » (Jn 4, 29). Le témoignage qu’elle porte, en expliquant la clairvoyance étonnante de cet homme qui lui a parlé, est, avec la parole de Jésus, à l’origine de la foi des Samaritains. C’est le propre du disciple témoin, d’amener, par sa parole, d’autres personnes à croire.

III. Et nous aujourd’hui ?

Oui bien sûr ! Et nous aujourd’hui ? Que peut bien signifier la parole de Jésus à la samaritaine : « Femme, donne-moi à boire ? »

En abordant l’histoire de la Samaritaine dont l’entretien avec Jésus est raconté, il convient de garder présent à l’esprit le condensé d’une expérience de Dieu aujourd’hui encore « parlante » aux femmes comme aux hommes. Au cours de 1a rencontre, Jésus fait d’une femme anonyme son disciple en la conduisant à la foi. En passant du puits au mari et à la montagne, le dialogue progresse, à travers les malentendus et les incertitudes, où se mêlent différents titres donnés à Jésus : d’abord catalogué comme Juif, il sera confessé par la femme comme

prophète, puis reconnu comme Messie. Dès que Jésus lui révèle sa véritable identité en se présentant comme le Messie-révélateur, un changement se produit : la femme rompt définitivement avec son passé d’infidélité et amorce, grâce à son témoignage, le mouvement des Samaritains vers Jésus qui, sans elle, n’aurait pas eu la possibilité de les atteindre. C’est ici la première fois qu’une femme agit comme agente de 1a mission samaritaine. Non seulement apparaît-elle comme un modèle d’itinéraire de foi pour le disciple qui doit entrer en relation personnelle avec Jésus, mais comme le type de l’évangéliste auprès des Samaritains et des Gentils.

Aujourd’hui alors apprenons de cette femme ces 4 choses :

La première : elle laisse sa cruche! Quel bouleversement! Pourquoi la remplir? Pour préparer le souper, le repas de son concubin? C’est fini! Elle fait demi-tour, c’est sa conversion! Elle laisse sa petite eau dans sa cruche. Elle a trouvé une autre eau, jaillissante celle-là!

La deuxième chose: elle va à la recherche des autres, elle va vers ceux qu’elle évitait, elle traverse le village, ce qu’elle n’a plus fait depuis longtemps. Elle respire et inspire le respect, ça jaillit, ça éclate, tout en elle bouillonne d’une nouvelle sève de vie. Ce n’est plus la même femme. Il y a en elle quelque chose de changé.

La troisième chose, elle laisse sa cruche, elle va vers les autres et elle dit, elle parle. Elle n’est plus dominée par la honte. Un caractère nouveau lui fait dominer la situation. Elle accomplit par avance cette parole que dira plus tard l’apôtre Paul : “Si tu crois dans ton cœur et que tu le proclames de ta bouche, tu seras sauvé.” Elle a un témoignage personnel à rendre, elle a quelque chose à dire. Et le miracle se fait, on l’écoute ! Elle qui autrefois essayait de se justifier, maintenant dit : “Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait.” Il y a là un sous-entendu accablant pour eux. Elle semble leur dire : “Vous aussi, vous me l’avez dit ce que j’ai fait, mais vous me l’avez mal dit, vous me l’avez dit sans amour, dans un esprit légaliste. Mais lui, il m’a parlé comme personne ne m’a jamais parlé!

Et la quatrième chose, elle dit : “Venez!” Elle insiste. Ils sont subjugués et ils viennent. Ils sont déjà à moitié convertis ! Elle leur avait mis l’eau à la bouche et ils ont voulu savoir pour eux-mêmes. Et après avoir entendu le Seigneur, ils lui ont dit : “Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons mais nous l’avons vu, nous l’avons entendu et nous savons qu’il est le Sauveur du monde!”

Chers femmes catholiques, nous avons à apprendre de cette femme de Samarie en acceptant que le monde aujourd’hui nous lance le même appel : « Femme donne-moi à boire ».

Notre monde aujourd’hui, nourris bien des soifs que nous sommes invités à étancher comme femme catholique, colonne vertébrale de l’Eglise, ainsi qu’aimait le dire le Saint Jean-Paul II.

« Femme donne-moi à boire », c’est l’appel de la société aujourd’hui face à certaines crises de nos valeurs, le monde en manque de boussole, de repère en termes de référence. Légui déngay yar, mbédeubi di yaq, dengay yar réseaux sociaux di yaqë ;

« Femme donne-moi à boire », est le cri peut-être de tant et tant d’autres femmes profondément blessées comme la samaritaine, seule ou mal accompagnée ; ces femmes que l’on pointe du doigt, que l’on isole ou bien que l’on catégorise. Femme en situation « d’éternelle mouñal », té kouñou né mouñal rek da fékë diameu daloula… Jésus comme aussi pour la femme samaritaine nous invite à aller vers elles pour partager avec elles ce que nous avons reçu du Seigneur.

« Femme donne-moi à boire », c’est aussi une pensée pour toutes les autres femmes d’ici ou d’ailleurs qui subissent fortement des pressions dans les milieux de travail, des agressions, des violences plus que physique ou verbale, mais aussi psychologique et morale. Comme missionnaire avec la samaritaine nous avons à les porter et à chercher avec elles libération et guérison.

« Femme donne-moi à boire »,

Puisse que vous célébrez vos 35 ans d’existence, comment finir sans pour autant prier pour vous. En vous invitant à aller encore plus loin dans l’unité, la concorde, la joie et la fraternité. Cela je le sais déjà ne se fait pas sans grande difficulté. C’est pourquoi je vous inviterai sans cesse à vaincre entre vous le démon de la division qui guette toute fraternité à la manière de leuk dans cette histoire que je vais vous raconter pour finir.

Une histoire qui se passe dans la jungle et qui a été vécu par l’éléphant, le lion, le lièvre, l’hyène, le léopard et le serpent. Se disant le plus gros et le plus courageux des animaux, l’éléphant décida un jour de se retirer pour aller vivre seul dans les profondeurs de la savane où il érigea sa demeure. Mais quelques jours après le lion qui se promenait arrive au lieu d’habitation de l’éléphant et s’étonna de voir dans un endroit aussi désert une maison. Il demanda alors à l’éléphant pourquoi il avait choisi d’habiter seul dans un endroit aussi désert. Et l’éléphant de lui répondre : « si je l’ai fait c’est parce que je suis courageux et je ne crains rien. En plus, physiquement je m’impose devant tout le monde ». Alors, le lion lui dit : « Si c’est pour du courage seulement, je dois pouvoir habiter car il est indéniable que je suis le plus courageux de la forêt ». Aussitôt dit, aussitôt fait. Il construit alors sa maison à côté de l’éléphant.

Quelque jour après, arrive le guépard et s’étonne de voir deux cases dans un endroit aussi reculé de la savane. Il demande à son tour et on lui répondit que seul les courageux habitaient les lieux. Alors, lui aussi construisit sa maison sur les lieux.

Arrive aussi l’hyène et après s’être renseigné, dit à son : « je ne suis pas le plus fort c’est vrais, mais je ne crains. Alors je peux habiter avec vous ». Il construit lui aussi sa maison.

Arrive la Girafe et le serpent qui à leur tour aussi disent la même chose. Si ce n’est que pour du courage, ils pouvaient à leur tour aussi construire leur maison.

Arrive enfin le lièvre bien surpris de voir autant d’habitation dans un endroit aussi désert. Il consulte la liste des habitants et se rend compte du danger. Il leur demanda alors pourquoi ils avaient décidé de venir habiter en ces lieux. Ils lui répondirent  que c’est parce qu’ils étaient tous des courageux. Sachant qu’il n’est ni courageux ni fort, il leur dit : « si parce que vous êtes fort et courageux vous êtes venus habiter ici, sachez que votre co-habitation ne fera pas long feu ».

En entendant ces mots, l’éléphant dit alors à ses voisins : « il faut attraper le lièvre, car c’est lui qui va détruire notre paix et semer la guerre entre nous ». Mais puisque le lièvre est très rapide, il put échapper sans grande difficulté.

Mais sentant le danger et tenant compte de la remarque du lièvre, l’éléphant convoqua une réunion et en assemblée générale, il demanda à chacun de dire ce qu’il n’aimait pas afin que les autres puissent l’éviter et que la paix soit préservée.

Il prit alors la parole, lui l’éléphant pour leur rappeler que c’était le plus gros. C’est pourquoi tout ce qu’il n’aimait c’est que quelqu’un vienne se réfugier à ses côtés et qu’un plus fort vienne le déloger. Et si par malheur quelqu’un le fait, il y’aura la guerre.

Le lion lui aussi s’avança et leur dit : « On m’appelle le roi des animaux mais je ne suis pas un dictateur. Cependant la vue du sang me donne envie de viande. Si par malheur quelqu’un venait à se blesser devant moi sachez que je l’achèverais et j’en ferai mon festin ».

Le Guépard se prononça et leur dit : « dans cette maison, je suis le plus rapide. Par conséquent si je voie de la poussière se lever, je vais m’énerver en disant qu’on se moque de moi. Si vous voulez la paix, alors pas de poussière et pas de course devant moi ».

L’hyène se prononça et leur dit : « je suis conscient de ma laideur. Et c’est vrai, je suis le plus vilain des animaux. C’est pourquoi, si quelqu’un veut la guerre, il n’a qu’a me fixer indéfiniment et me dévisager ».

La Giraffe leur dit : « Je suis le plus élancé. Alors je n’autorise personne à regarder vers le haut car je me dirais qu’il m’envie et veut prendre ma place. Si vous voulez la paix que chacun regarde à la hauteur de sa taille ».

Le serpent dit lui aussi que ce qu’il n’aimait surtout pas, c’est que quelqu’un puisse le piétiner. Et si par malheur quelqu’un le piétine, il s’en suivra morsure sur morsure.

Après avoir dit chacun ce qu’il ne voulait pas, l’éléphant pris la parole pour inviter les uns et les autres à faire attention et à ne jamais faire ce que l’autre n’aime pas. Il leur demanda alors de revenir le lendemain pour célébrer et fêter l’entente de keur ndoumbélane.

Malheureusement pour eux, quand ils tenaient la réunion, ils n’avaient pas senti la présence de Leuk le lièvre, qui s’était bien-caché derrière les buissons. Il avait tout entendu. Et sans rien dire il s’en retourna en attendant le lendemain.

Le lendemain, la communauté se retrouva et la fête commença. Cependant, en pleine fête leuk le lièvre couru et se refugia au côté de l’éléphant. Assis sur les pieds de l’éléphant, il fit face à bouki l’hyène et se mis à le fixer, à le dévisager sans détourner son regard. Ayant fait la remarque, bouki l’hyène protesta : « Eléphant dit à ton protéger d’arrêter ce qu’il fait. Il est en train de me fixer et de me dévisager. C’est sûr qu’il se moque de ma laideur et je vous avais dit que je n’aimais pas ça. Si par malheur il continue, je vais attaquer ». L’éléphant répondit : « en tout cas, je vous avais bien dit en réunion, si quelqu’un vient se réfugier à mes côtés et qu’un autre le déloge ou l’attaque, il aura à faire avec moi ». Mais puisque Leuk le lièvre, n’arrêtait pas de fixer bouki, ce dernier l’attaqua et aussitôt, le lièvre s’enfuit. Par cet acte, bouki venait de faire ce que l’éléphant n’aimait pas car il avait délogé son protégé. L’éléphant le chargea. Et comme s’était un poids lourd, en se déplaçant il souleva toute une poussière et fit ce que le Guépard ne voulait surtout pas : lui le plus rapide des animaux. Dans la foulée, comme il est le plus élancé, la Girafe vit que du milieu de la bagarre, quelqu’un s’était permis en attaquant de regarder vers ciel. A son tour il attaque. Mais comme il est élancé, il ne pouvait plus remarquer la présence du serpent sous ses pieds et en se déplaçant il le piétine. Enervé par cette attitude, le serpent lui aussi se venge sur la Girafe et enchaine les morsures sur ce dernier. Après plusieurs morsures, le sang gicla. Et cela ne pouvait échapper à la vigilance du lion qui jusque-là était resté tranquille. Mais la vue du sang l’irrita et lui donna envie de viande. Il attaqua. Ce fut la débandade et c’est ainsi que fût perdue l’harmonie et la convivialité dans la jungle et naquirent les

animosités entre leuk le lièvre et bouki-l’hyène. Leuk qui d’ailleurs fut le seul rescapé.

Chers amis, la moralité de cette histoire pour vous femmes catholiques qui voulons faire et vivre la concorde et la paix entre vous est la suivante : il sera toujours difficile d’avoir cette communion et cette unité si chacun s’en tient en rigueur de terme à ses principes. Si chacun veut tracer pour l’autre une ligne à ne jamais franchir comme Jésus et la samaritaine. Le risque sera grand car on ne mettra plus l’accent sur ce qui est susceptible de rassembler mais plutôt on veillera à ce que l’autre ne nous dépasse pas. Pour faire communauté, il faut des concessions. Alors s’il existe des leuk parmi vous combattez-les. Si les leuk ne sont pas encore arrivés : restez sur vos gardes soyez vigilants, pour que votre entente soit parfaite et que votre communauté dégage loin autour d’elle l’odeur de la charité, de la fraternité, de la concorde, de la paix et de la justice pour qu’en vous voyant vivre les autres puissent sentir que le Christ -Vie.  Celui-là même qui règne maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

C’est sur cette notre de priere que l’abbé Marone a terminé son discours magistral devvant un public aux anges

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