CULTURE : CHRISTINE EYENE , UNE VIE AU SERVICE DE L’ART

PAR ALIOUNE DIOP
Christine EYENE est une historienne d’art. Nous l’avions rencontrée à l’ouverture officielle de la première édition de la biennale d’art contemporain de Rabat au mois de septembre 2019 Mais notre premier contact professionnel remonte au mois de juin a Casablanca au vernissage de l’exposition itinérante panafricaine PÉTÉ MOI TON RÊVE. Elle intervenait dans les rencontres professionnelles pour parler de son parcours. La fondation Maroc premium mise en place par l’artiste plasticien Moustapha Romli l’a choisie pour être le commissaire de la cinquième édition de la biennale d’art contemporain de Casablanca prévue au mois de septembre 2020.Sans trop dévoiler les aspects organisationnels de l’événement, Christine EYENE a explique que le thème va tourner au tour des mots des signes et des textes c’est à dire les langues vernaculaires et les langues héritées de la colonisation .”Je m’interroge sur la manière dont la langue influe sur le système de pensée et sur la lecture de l’œuvre qu’ on a à partir de ce système codifie ” déclare t elle avant d ajouter ” c’est une remise en question. Et les jeunes artistes vont revenir sur ces aspects fondamentaux=”Diplômée en histoire de l’art, elle poursuit toujours les recherches et soutient qu’ elle repense même ses écrits.
Pour expliquer son engagement vis-à-vis de l art. Elle s’appuie sur le peintre sud africain Gerard SEKOTO qui habitait Paris. Son travail était ignoré par la scène artistique majeure. Son travail ne figurait dans aucune collection et son histoire n’était pas écrite dans les courants dominants de l’ histoire de l’art comme elle l a fait savoir. Ce qui m’intéressait, c’était de mettre a jour les histoires qui sont marginalisées .déclare Christine Eyenne