hydrocarbures : ” on s’achemine vers une banqueroute ” SELON ABDOURAHMANE CISSOKHO SG DU SNTPGS

par ibrahima dia
Face à la presse ce jeudi 15 Novembre 2018 à leur siège, le Syndicat National des Travailleurs du Pétrole et Gaz du Sénégal a annoncé un préavis de grève des ce vendredi 16 car selon les travailleurs du secteur des hydraucarbures le secteur est en danger.
« Les travailleurs du pétrole et Gaz risquent de ne pas être payés et le Sénégal n’est pas à l’abri de rupture de produits pétroliers à la veille de ce Gamou , ce qui nous conduira ineclutablement vers la banqueroute », a déclaré M. Abdourahmane Cissokho , secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs du pétrole et Gaz du Sénégal. Il poursuit ses propos en expliquant le Syndicat National des Travailleurs du Pétrole et du Gaz – , enregistre tous les jours de nouvelles adhésions dans des entreprises du du secteur du pétrole , du gaz et de la pétrochimie , des activités connexes et des transports d’hydrocarbure .Ces adhésions ne sont pas toujours bien accueillis par certains employeurs .C’est le cas à la S-G-S où le SNTPGS -FC compte plus de 120 adhésions que la direction de la société semble vouloir ignorer en bloquant les cotisations syndicales des travailleurs pour des raisons qu’ils ignorent.
Prenant la parole ,le leader de la CNTS/FC Cheikh Diop a révélé que les travailleurs attendaient une profonde restructuration technique et financière , voilà que l’avenir de la SAR est aujourd’hui sérieusement hypothéqué par une dette de l’État de plus de 100 milliards de nos francs et une autre de 40 milliards de la SENELEC .En sus de cette situation qui pèse lourdement sur la survie de la société et l’aboutissement heureux de son programme de relance , l’État doit plus 40 milliards des sociétés de distributions de produits pétroliers et gaziers , parmi elle la quasi-totalité des importateurs. . C’est de guerre lasse , pour ne pas dire de « consultations lasses », que nous sommes rendus à l’évidence qu’il faut engager la lutte syndicale pour faire bouger les lignes », a-t-il conclu.