INSUFFISANCE RÉNALE : CES CHIFFRES QUI FONT PEUR

par Ibrahima dia
Le Mouvement des Insuffisants Rénaux du Sénégal MIRS a organisé une marche ce dimanche 17 novembre 2019 de la place de l’Obélisque au rond-point de la RTS, pour sensibiliser contre l’Insuffisance Rénale au Sénégal. Ces patients ont profité de cette occasion pour alerter les populations sur les causes de cette pathologie et dénoncer le manque d’assistance de l’État quant à leur prise en charge correcte. Ils fustigent l’attitude des pouvoirs publics qui scandent la gratuité des soins, ce qui est loin de la réalité « Le Sénégal compterait 1 million d’insuffisants rénaux qui s’ignorent, 20 000 patients en phase terminale dont 1000 qui bénéficient de soins. Ces chiffres ont été dévoilés par le mouvement des insuffisants rénaux du Sénégal (MIRS) à l’occasion de la marche qu’ils ont organisé ce dimanche 17 novembre 2019) à la place de l’obélisque. Selon El Hadj Hamidou DIALLO Président du Mouvement des Insuffisants Rénaux du Sénégal. Il précise que ce sont des gens qui se promènent comme ça dans la rue alors qu’ils ignorent complètement qu’ils souffrent d’insuffisance rénale. Et c’est au moment de la crise que l’individu tombe dans la rue, on l’évacue à l’hôpital », Il invite les sénégalais à surveiller leur poids, leur hygiène alimentaire et éviter tous les facteurs pouvant causer cette pathologie plus grave que le Sida, le Cancer. Pour le président seules 750 personnes dans le public et 250 dans le privé ont accès à des soins et les centres de dialyse manquent souvent le minimum pour accomplir leur mission se désole-t-il. Il urge selon lui de former les hémodialyseurs et suivre l’exemple d’un pays comme la Côte d’Ivoire qui subventionne les couts ou le patient paie 5000 frs la séance de dialyse au lieu des 65 000 frs du Sénégal. « La gratuité de la dialyse au Sénégal, n’est qu’un slogan » martèle -ilPour terminer le président Hamidou Diallo invite les pouvoirs publics à saisir l’Ofnac, la cour des comptes, les corps de contrôle, entre autres pour voir comment l’argent destiné à lutter contre cette maladie, est géré