Journée Changemaker d’Ashoka : Sobel Ngom face à la jeunesse

Ashoka Afrique Francophone en collaboration avec Royukaay a organisé ce samedi 17 novembre la journée Changemaker encore appelée « Social entrepreneur tour ». En escale à Social Change Factory, son directeur Sobel Aziz Ngom a dispensé un cours magistral sur l’entreprenariat aux 20 jeunes entrepreneurs sociaux.
Le « Social entrepreneur tour » est une journée d’excursion créée par Ashoka afin d’offrir une série de parcours d’apprentissage abordant diverses questions liées à l’entreprenariat des jeunes en Afrique. En partenariat avec Royukaay, Ashoka a dépêché 20 jeunes entrepreneurs autour d’une caravane, direction 6 lieux d’anciens Ashoka Fellow. Après Keur Imagination Africa de Karima Grant de Yoff, place à la Social Change Factory de Sobel Aziz Ngom. Ce dernier, est un ancien responsable Afrique du programme Changemakers d’Ashoka. Il est lui-même entrepreneur et dirige Social Change Factory (SCF), un centre de leadership citoyen africain pour les jeunes qu’il a fondé en 2014. Il est entre autres projets le promoteur du plus grand programme universitaire télévisé dédié à la promotion de la jeunesse en Afrique francophone (Sénégal, Guinée, Cote d’Ivoire) le concours « Voix des Jeunes ».
Référence dans le domaine de l’entreprenariat social, Sobel a partagé son expérience avec les 20 jeunes entrepreneurs qui ambitionnent de monter leurs propres entreprises. Pour lui, « l’entreprenariat, n’est pas uniquement une notion mais une réalité ». Selon lui, « l’entrepreneuriat social se limite là où la politique commence, ainsi il n’est pas dans un échec politique de quelque chose qui ne marche pas », a-t-il expliqué avant de conclure. « L’éducation, le travail en équipe, un nouveau leadership et une résolution créative de problèmes sont les aptitudes qui manquent dans les approches proposées habituellement pour résoudre les problèmes actuels ».
De son côté, Tchalandjou Kparé, responsable de Programme jeunesse et d’éducation à Ashoka Afrique Francophone souligne. « On ne peut pas se lever un bon jour et se déclarer entrepreneur. Aujourd’hui, on peut entreprendre, mais on ne cherche pas à comprendre ou avoir ce qu’on avait, cela risque de commettre les mêmes erreurs. Il est temps de concevoir un parcours d’apprentissage de manière à réduire l’écart entre entendre parler d’une innovation sociale et en être témoin concrètement », affirme M. Kparé.
Après Social Change Factory, la caravane a poursuivi son chemin, direction Jokko Santé de Adama Kane, un des fellows d’Ashoka avant de boucler cette journée enrichissante par un bref passage chez Docteur Nakamou de Mamadou Sy, un jeune entrepreneur qui fait la promotion du sport et la santé.