Parrainage aux parcelles assainies ” Le ministre amadou Ba est pris en otage par ses proches ” dixit mayacine ndiaye président du MGE

Le Sénégal est entrain de vivre une expérience nouvelle avec pour la première fois l’introduction du parrainage des candidats pour les partis politiques. La commune des parcelles n’est pas en reste. à ce propos ,nous avons interpellé M. Mayacine Ndiaye du Mouvement Génération emergente qui tire la sonnette d’alarme sur la non implication de tous dans le processus. Il accuse nommément le ministre Amadou Ba de ne pas utiliser la bonne méthode
” Si le tir n’est pas rectifié ,le candidat Macky Sall n’aura pas les 36 000 signatures des electeurs de la commune des parcelles ” a déclaré m. Mayacine ndiaye du mouvement génération emrgence.,il est pris en otage par ses proches . Il s’exprimait lors de la finale du tournoi de football organisé dans le cadre des 72 h de l’association sportive ‘’Lumière des parcelles assainies.Selon lui ” nous n’allons pas parrainer le président Macky Sall, dans la mesure où notre coordonnateur Amadou Ba est, depuis quelques temps, inexistant sur le terrain. Non seulement cela, mais, il est injoignable. Il ne reçoit plus les jeunes, il n’est pas proche d’eux, il nous zappe et nous fuit. Dès lors, on a pris la décision de boycotter le parrainage dont nous n’avons aucune information. Nous ne sommes plus impliqués en quoi que ce soit et il ne participe dans rien de ce que nous organisons. Alors, les jeunes par ma voix ont tous demandé de ne pas participer au parrainage », râle Mayacine Ndiaye. Qui ne demande, avec ses camarades, que de la reconnaissance de la part du Ministre avec qui ils ont gagné les législatives. Toujours aussi acerbe contre leur coordonnateur, les jeunes des Parcelles se demandent comment Amadou Ba peut-il dépenser 30 millions de FCFA pour un camp de vacances alors que les jeunes éprouvent toutes les difficultés pour se faire financer. « Pis encore, en pleine année sociale, nous baignons dans une précarité totale malgré toutes les promesses et propositions jusque-là non réalisées. En tout cas, nous savons qu’il lui sera difficile, sans les jeunes, de collecter 36.200 signatures requises par le Président, car, lors des législatives, sur 100.000 inscrits sur les listes électorales, on avait, à peine, engrangé 16.000 voix. Ce qui avait fait dire au Président, lors de l’audience qu’il avait accordée aux responsables des Parcelles, qu’il faut revenir aux statistiques et de ne pas monter sur les grands chevaux, car rien n’est encore joué et gagné ».