par oumy seck

Ce Lundi 12 novembre 2018, c’est l’ouverture d’une rencontre de haut niveau sur le dividende démographique et l’autonomisation des femmes et des filles, sous ma présence du ministre de la femmes et de l’enfance Madame Ndeye Saly Diop Dieng.
Les femmes font face à divers obstacles pour leur survie dont les plus importantes sont l’accès aux services sociaux de base ( éducatif et santé ) et l’accès aux opportunités d’emploi.
Les études démographiques et de santé ont montré que l’éducation d’une femme est un facteur clé pour la suivie de ses enfants au cours de leurs cinq premières années de vie.
Malgré les progrès réalisés au cours des vingt dernières années qui ont permis au pays de se positionner favorablement pour la capture du dividende démocratique, l’indice synthétique de fécondité (ISF) qui représente le nombre moyen d’enfants par femme, est de 4,6 (EDS, 2017); avec un niveau de mortalité infantile relativement élevé (42 pour mille naissances vivantes EDS 2017) et un taux de mortalité maternelle estimé à ( 236 décès pour 100 000 naissances vivantes EDS 2017).
Le taux d’activité qui permet de caractériser la participation à l’activité économique est de 33,3% pour femmes contre les hommes. Le chômage touche 40,4% de la population féminine contre 18% de la population masculine et l’étude montre que La majorité des jeunes femmes âgées de 20-24 ans en zone et 25-29 ans zone urbaine ne sont ni en formation ni en emploi note l’étude.