POLITIQUE : “L’opposition se trompe d’adversaire en tirant sur sonko ” selon Biram Khoudia Lo

par ibrahima dia
Aprés les attaques contre le leader de PASTEF , le professeur Birame Khoudia Lo de l’Ape (Deggu) fusitige l’attitude d’une certaine opposition qui se trompe d’adversaire en fusillant l’ancien candidat à la présidentielle de 2019 . Il appelle à la sérénité et à l’unité pour faire face à ce régime
“Le front de résistance national qui mène un noble combat ne doit pas se focaliser sur les déclarations du leader de la révolution citoyenne Ousmane Sonko pour s’en offusquer. Ce dernier n’a jamais varié dans sa position concernant le dialogue” a déclaré ce samedi 08 juin 2019 M. Khoudia Lo de l’Ape (Deggu)Poursuivant ses propos il déclare ” J’avais dans une publication du journal l’Exclusif, précisé qu’il fallait lever l’équivoque entretenu par certains à dessein, concernant la participation de la coalition Sonko Président à ce prétendu dialogue national. Il y’a un dialogue institutionnalisé, inscrit dans calendrier républicain pour revoir le processus électoral et y apporter des améliorations ; là il s’agit de dialogue politique impliquant les experts des partis. Dans ce cas chaque leader peut designer ses experts pour représenter le parti. C’est différent des concertations, appelées dialogue national, convoquées par un Président qui s’est autoproclamé vainqueur par son premier ministre avant la proclamation officielle, qui s’est vu ignoré par son opposition malgré l’arsenal de sécurité déployée sur le terrain au lendemain des élections, et qui, pour se donner bonne conscience aux yeux de l’opinion national et international accepte tardivement de rencontrer toutes les forces vives de sa nation. Ici, Ousmane Sonko a mille fois raison de ne pas y participer car c’est cautionner les dérives perpétrées par son adversaire. Si l’Alliance pour la Patrie et l’Emergence (deggu) a toujours dénoncé la manière de faire la politique au Sénégal, c’est précisément a cause de ces agissements contradictoires, incompréhensibles et aux antipodes de la morale. C’est pourquoi la majeure partie du peuple sénégalais n’a plus foi aux paroles des politiciens qu’elle soupçonne d’être les mêmes. Refuser de féliciter un candidat et participer moins de trois mois après à un dialogue initié par ce dernier, c’est se moquer du peuple souffrant et agonisant. Pour pouvoir exister politiquement, il faut être à coté des masses populaires, connaitre leurs problèmes, partager leurs inquiétudes et leurs souffrance, dialoguer franchement et honnêtement avec eux, refuser les promesses fallacieuses et réveiller en eux le génie créateur et laboureur sauveur de l’humanité. C’est le sentier que veut réussir, le défi que veut relever Sonko et sa coalition. Cela demandera sans nul doute des efforts et des sacrifices énormes soutenus par notre ancrage aux valeurs ancestrales et citoyennes gages de l’endurance nécessaire pour atteindre l’objectif. Il est cependant plus facile d’intégrer la caste des privilégiés de la République en se rapprochant autant que faire se peut des tenants du pouvoir éphémère. C’est un choix à faire. Mais il est toutefois indispensable, pour chacun de nous et pour nous tous, de penser au peuple dont nous sommes issus qui souffre par manque de moyens pour se nourrir, se soigner et pour s’assurer le minimum vital, tandis que nous nous servons de ses impôts pour mener un train de vie dépassant celui des privilégiés de nos ancien colonisateurs qui ont atteint un niveau de développement impossible sous nos cieux d’ici à cent ans si nous ne changeons pas de méthode et d’approche. Ainsi, ceux qui aspirent changement, au bien être de leurs concitoyens doivent se garder de critiquer Ousmane Sonko qui s’inscrit en défenseur des masses agonisantes.” a t-i ajouté