Sénégal : PERENISATION DE l’UTILISATION DES SERVICES D’INFORMATIONS CLIMATIQUES ET MÉTÉOROLOGIQUES : LES RESSOURCES FINANCIÈRES, LA CLE DE VOUTE

PAR NDEYE KHADY MBAYE
Pour la durabilité du système d’information climatique et météorologique du Sénégal, l’agence nationale de la climatologie et de la météorologie ANACIM a besoin plus que jamais de l’Usaid selon les propos de Mariame Diop Kane directrice de la météo. Selon elle, l’organisation des Nations Unies pour l’aide aux développement ne peut pas se retirer d’un coup car mobiliser les ressources financieres est le nœud de la guerre. « Nous avons besoin encore plus de ressources pour que les informations météorologiques et climatiques puissent être diffusés à très large échelle à toutes les populations. » a-t-elle- soutenue. Pour la directrice de la météo, Mariane Kane, il est difficile de mobiliser des ressources et l’ANACIM, elle seule ne peut pas tout supporter. Il s’agira dit-elle de trouver des partenariats et un engagement étatique. Sur ce, il faudra que toutes les structures étatiques utilisent les informations météorologiques. Par la même occasion, Ousseynou Ndiaye, directeur du département recherche à la direction de la météo et point focal du projet souligne lui aussi que les informations climatiques sont un élément incontournable pour la déflation aux changements climatiques à la variante flutée et aux chocs climatiques. En effet, la directrice Kane explique que la houle désastreuse de 5 m de hauteur notée quelque mois a échappé belle à des dégâts en vies humaines grâce aux alertes de l’ANACIM. Toujours, selon elle, n’eut été les signaux, la houle qui n’a jamais été vu allait faire des dégâts catastrophiques, bien qu’il y a eu quelques dégâts matériels. Sous ce rapport, après trois ans de mise en œuvre, le chef du projet Usaid/Cinsere ( projet d’information climatique pour accroitre la résilience et la productivité) souligne que les résultats du projet vont être largement partagés avec les acteurs nationaux. Par ailleurs, il rassure l’Usaid pour une meilleure prise de décision face aux changements climatiques et à la variabilité va revoir ses engagements pour une gouvernance des systèmes alimentaires plus forte et durable.