Accusé d’escroquerie par Jamal Hassan, le Dg d’APROSI réplique

La cellule de communication l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi) a réagi à la suite des accusations d’escroquerie de Jamal Hassan, PDG Polyéthylène Plastique contre son leur directeur Momath Ba.
Un article paru dans un journal de la place du mercredi 26 septembre fait état d’une nébuleuse foncière qui impliquerait le Directeur général de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels, Momath Ba.
Selon un communiqué de l’Aprosi, Jamal Hassan, puisque c’est de lui qu’il s’agit, en complicité avec l’ancien Directeur général Fara Ndiaye avait entamé entre 2008 à 2013 un processus d’acquisition de plusieurs terrains à des prix, très faibles, et très différents pour une superficie totale de 55 599 m² repartis en 4lots.
Mais, dés sa prise de fonction en octobre 2014, Momath Ba a constaté plusieurs irrégularités sur les transactions foncières avec des supposés encaissements en espèces non traçables à la comptabilité et épinglés par les rapports de l’IGE.
C’est ainsi qu’il a entrepris un redressement de tous les cas litigieux au niveau du domaine industriel. C’est à ce titre que M. Jamal Hassan contrairement aux autres industriels qui avaient accepté de se régulariser, a opté pour une radicalisation.
Toujours selon la cellule de communication l’Aprosi, « sur un montant global de 833 000 000 FCFA, M. Jamal Hassan « n’a versé à la comptabilité de l’agence que 82 430 000 FCFA » (valeur en 2008), soit moins de 1/10 du montant global. Et jusqu’ici n’a fourni « aucun projet conformément à l’esprit de la zone industrielle », bien la période de grâce accordée aux industriels ait été dépassée.
Pire, M. Jamal Hassan a choisi de saisir les tribunaux. A l’issue du procès, il a été débouté de sa requête par les juges de première instance, explique l’Aproci dans une note transmise à PressAfrik.
La Direction générale et le Conseil de surveillance de l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites Industriels assurent qu’elle veillera toujours à la sauvegarde des réserves foncières mises à leur disposition par l’Etat du Sénégal.
Ces terres exclusivement destinées à l’usage industriel sont allouées sur des critères de sélection bien définis et en conformité avec les lois et règlements en vigueur au Sénégal, conclut-elle.