Journée Tolérance zéro pour les mutilations génitales féminines Marikou nene Fatou présidente à Youth women for action (YMA ) ” on s’achemine vers l’éradication du phénomène d’ici 2030

Par Ibrahima DIA
Journée Tolérance zéro pour les mutilations génitales féminines
Marikou nene Fatou présidente à Youth women for action (YMA )
” on s’achemine vers l’eradication du phenomene d’ici 2030
Ce mardi 06 février 2018 est célébrée la journée internationale tolérance zéro face aux mutilations génitales féminines /excision. Le ministère de la femme de la famille et du genre n’a pas dérogé à la règle . Le thème de cette année est :mettre fin aux limitations génitales féminines est une décision politique Tolérance zéro des institutions régionales et sous régionales.
” Notre organisation est en train de travailler pour l’éradication définitive de ce fléau ceci pour permettre aux femmes d’avoir leur autonomisation a déclaré Mme Marikou Nene Fatou présidente du réseau YMA . Poursuivant ses propos elle explique que les régions de Tamba , Kolda , Matam sont les plus touchées. Pour rappel le comité inter africain est l’un des acteurs internationaux ayant suscité l’adoption de cette journée dont la première célébration date de février 2004
La journée internationale de tolérance zéro face aux mutilations féminines est célébrée chaque année , le 06 février. L’objectif de cette journée est de faire prendre conscience aux communautés des conséquences néfastes de cette pratique. Venu représenté le ministre de la femme de la famille et du genre Ciré Lo directeur de cabinet du ministre soutient que dans le monde les mutilations génitales féminines /excision touchent près de 140 millions de filles et de femmes et plus de 3 millions de filles sont exposées chaque année. Selon l’enquête démographique et de santé continue de 2016 , la prévalence des mutilations génitales féminines au Sénégal est de 23% chez les femmes âgées de 15 à 49 ans. Pour les femmes de moins de 14 ans. Elle est de 13%..c’est la raison pour laquelle l’état s’est engagé , à côté de la société civile et des organisations féminines à promouvoir un processus de changement social pour l’adoption de pratiques valorisante , un meilleur statut des femmes et des filles dans le respect et la dignité des communautés. « car ceci entre dans le cadre du Plan Sénégal Émergent », a dit le directeur de cabinet du ministre .Il renchérit en laissant entendre que des défis importants sont à relever comme l’émergence des mères exciseuses , la résistance de certains religieux et chefs traditionnels , la faible application de la loi liée aux pesanteurs culturelles et à la difficulté , pour les victimes de dénoncer les auteurs.