PRSIDENTIELLE 2019 Madické Niang : « faire du Sénégal un pays respecté »

par ibrahima dia
Le président de la coalition Madické-2019 se dit prêt à consentir tous les sacrifices afin que le Sénégal tourne la page de Macky Sall. « Je veux construire le Sénégal, en faire un pays respecté, adulé par sa démocratie, sa stabilité, sa justice. Macky a tout bafoué, il a tout foulé au pied. Je m’engage à en faire une démocratie forte, à préserver sa stabilité », a promis Me Niang.
Son projet de société, « Jamm ak Xewël » (paix et prospérité, Ndlr) dit-il, est une réponse « très objective » par rapport à « tout ce qui est nécessaire » à ce pays. « Macky Sall a fait reculer le Sénégal. Combien de fois nous avons été condamnés aux Nations Unies ? Combien de fois nous l’avons été au niveau de la Cedeao, alors que nous étions considérés comme une démocratie forte et exemplaire ». A son avis, « c’est seulement en travaillant à la sueur de son front, en donnant tout pour ce qui est essentiel dans notre présence sur terre qu’on y arrivera ». Et d’assurer: « Je ferai de sorte que les Sénégalais, quel que soit leur niveau d’étude, leur catégorie sociale, appartenance, puissent apprendre leur métier. Mais qu’ils l’exercent bien par un apprentissage rigoureux qui fera de sorte que nous puissions, demain, être au rendez-vous des innovations technologiques. »
La brèche, la pêche à Nguet-Ndar et l’avancée de la mer sont les principaux maux de la ville de Saint-Louis. Mais tout cela ne sera qu’un mauvais souvenir d’ici peu. Du moins, selon Me Madické Niang. Devant une foule nombreuse, il a étalé ses projets pour la ville. Il a promis de construire un pont fluvio-maritime qui permettrait de retenir la brèche. Ce, pour répondre à une interpellation de Me Alioune Abatalib Guèye. S’agissant des difficultés concernant la pêche, il compte rencontrer tous les chefs d’Etat des pays de la sous-région. « Macky a toujours eu des problèmes avec les chefs d’Etat voisins », a-t-il déploré. Et d’ajouter, par ailleurs, qu’il va refaire la ligne ferroviaire Dakar – Guinguineo, Diourbel – Saint-Louis
Après sa caravane au sein de l’Université Gaston Berger de Saint Louis, Ousmane Sonko s’est offert un grand rassemblement de la part des étudiants. Il a proposé à ces derniers de porter avec lui son combat pour le changement, en établissant un pacte pour atteindre les objectifs escomptés.
« Pourquoi devons-nous continuer à donner les noms de nos édifices, rues et places publiques à nos anciens oppresseurs alors que nous avons des références comme Aline Sitoé, Ndaté Yalla, Cheikh Ahmadou Bamba, Monseigneur Thiandoum », s’est interrogé Ousmane Sonko, en meeting, mardi, à la Place Faidherbe de Saint-Louis. Le candidat de la coalition « Sonko Président » a insisté sur l’importance de la culture en tant que socle de la société. « La domination culturelle ouvre la voie à toutes les autres dominations », insiste-t-il, ajoutant que « le Sénégal, c’est la richesse dans la diversité ». Dans le cadre du volet « réconcilier nos identités » de son programme, Sonko compte remédier à cette situation. Dans son discours lors du meeting organisé à la Place Faidherbe, Ousmane Sonko a abordé les problématiques de l’avancée de la mer, de la modernisation de la pêche, l’avancée du désert, la salinisation des terres, entre autres.
A la place de Nder de Dagana, où il a tenu son meeting, le Président de la Coalition « Sonko Président » a soulevé la question de la revitalisation des vallées fossiles. « Ce projet ne peut se faire sans pour autant ne pas toucher au fleuve Sénégal, objet de contentieux entre la Mauritanie et le Sénégal. Le Bon voisinage c’est bon, nous respectons tous les pays de la sous-région, mais nous n’appartenons pas à la Mauritanie », déclare Ousmane Sonko. Le candidat à la Présidentielle se veut clair, il entend mettre un terme à ce refus de la Mauritanie à ce que le Sénégal utilise 50 mètres cubes de l’eau du fleuve. « Ce pays frère qui aujourd’hui bénéficie de la rive gauche à cause de Senghor, fait vivre au Sénégal beaucoup de difficultés. Les pêcheurs vivent d’énormes difficultés sur leurs côtes, les 50% de notre gaz que leur a octroyés Macky Sall sont à inscrire sur la liste », a-t-il constaté.
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