VIOLENCES AU SENEGAL : » IL EST TEMPS D’EN FINIR AVEC UNE REPUBLIQUE A DEUX VITESSES

par Ibrahima Dia
Le leader la République des Valeurs/Réewum Ngor, Thierno Alassane Sall était face à la presse ce dimanche 04 juin 2023 à son siege pour evoquer la situation politique suite aux scenes de violences notéees recemment. Sur la question du troisieme mandat , il invite le président Macky Sall à revenir à la raison c’est à dire renoncer renoncer à sa candidature et organiser des élections transparentes sous l’égide d’un ministre impartial en 2024.
» Nous devons en finir avec une république à deux vitesses, qui piétine le faible, oublie le pauvre et sacrifie sa jeunesse pendant qu’une minorité se festoie » a déclaré ce dimanche 04 juin 2023 , M. Thierno Alassane Sall devant les journalistes . M. Sall accuse également le président d’avoir manipulé la justice à des fins politiques. » Il doit revenir aux dispositions du code électoral de 1993 qui a permis deux alternances plus ou moins pacifiques. C’est la seule lecture à tirer des années de violence sans précédent qui rythment son second mandat » a souligné le Président de la République des Valeurs/Réewum Ngor.Selon lui , le Président Macky Sall a accentué « la manipulation de la Justice jusqu’à ce que plus personne ne croit à l’indépendance de celle-ci. Jusqu’à ce qu’un grand juge tourne le dos à la Justice en affirmant sans ambages : « Je démissionne d’une justice qui a démissionné « . Tas ajoute que les preuves sont flagrantes comme exemple le traitement du rapport de la Cour des comptes sur l’utilisation des fonds de la Covid-19 ,alors que les citoyens attendent un jugement exemplaire des mis en cause, dit-il, certains sont promis à des postes et se retrouvent à gérer des fonds conséquents.Pour l’ancien ministre de l’energie , la justice, au Sénégal, semble aujourd’hui être utilisée à des fins politiques et politiciennes. « Des dossiers judiciaires sont mis sous le coude ; d’autres sont accélérés pour liquider des adversaires ou sont brandis pour menacer des adversaires politiques. Le dernier exemple en date est l’affaire des fonds du ministère des sports consacrés aux campagnes des Lions du football pour la Coupe du monde. L’opinion ne sait plus à quelle justice se fier. Nous l’avions dit et répété, la mort de la justice est la mort de la république », previent -il